olibrius

les élogieuses sandales de Vladimir
qu'une aube il porta au siège d'un bellâtre
eurent tant à blêmir au douillet de cet âtre
que fi du doux Vlad demeure elles y firent

Papillon

La voix froide déchire la poussière, le gel ne tient plus,on y entend des milliers de vaisseaux se tendre, se déchirer bien tranquillement, remplis de sang froid.

Les pâtes sont prête, la lune monte sur d'elle vers ses cousines bleutées,
un souvenir de Paris, des gens qui valse derrière des carreaux embués.


Je me revois tout gamin, ma moustache imaginaire, pres a partir en ballade, la vision en noir et blanc..

Et le bleue revient
son mouvement décomposé
la poussière colorée se détache par petit nuage de grain a chaque battement,

le paysage dans lequel il évolue est flou mais on en distingue les couleurs, celle d'un jardin, lorsqu'il est a cette époque de l'année a laquelle on pense lorsqu'on veut s'en souvenir.

Mon pain d'épices

Il m'arrive des fois, non sans chavirer, de penser a ton citron vert,
ses craquelures, son venins, sa manie de te cracher dans les yeux.
J'y vois mon ennuie, j'y vois une grosse plâtré de crevette sauce niokmam ou des gens font la loutre,

et il faut l'avouer, dans ces cas la, quelque chose me gratte souvent derrière les sourcils.

Ah si j'avais su qu'en l'espace de trois cageots il était possible de contenir toutes ces variétés de patate douces j'aurai sans doute perdu l'esprit.

A un métro déjà passé.

je joue

J’aimerais être une tortue
Pour pouvoir m’envoler
De mes ailes de nue
Caresser les courants
D’air succédané
M’envoler vers le bleu
M’envoler vers le vers
M’envoler trop peureux
M’envoler de travers