lundi 14 août 2017
Dodecaregret
Déverse des vérités nouvelles toujours su
Des morceaux encore chaud d'une vie mirage
Brûlent dans les paumes de mes mains froides et nues.
Chut
Je veux te toucher en plein coeur, mais je n'ose pas. je vais te dire ce que tu ne vois pas de toi. Tu n'aimeras pas. Je n'ai pas le droit. Je me retiens. Je m'ennuie.
Je vibre h24 sur la corde sensible, viens avec moi. Je m'ennuie, je m'ennuie. ne me fuyez pas, n'ayez pas peur. Lâches ! Vous ne voulez rien voir, rien savoir. Plongez avec moi dans les tréfonds du pourquoi. Soyons miroirs. Menons la bataille ensemble.
Mes autres, je les épuise. Je les titille. Je les enlise, dans des pensées enfouies, dans des recoins d'enfance, dans des vérités cachés. Je suis inspecteur bordel-dans-ta-tête. je cherche ton authenticité, ta fragilité. Ton état brut. Le mur de ta surface est bien épais mais il reste transparent. Osons plonger notre regard en ses profondeurs. Vais-je trop loin ? J'aime pousser ces frontières.
Ma vérité n'est pas la tienne. Donne moi aussi tes yeux. Voyageons.
Vous m'intéressez. Mais mes sentiments sont trop forts. Je vous veux, je vous hais, et je m'adore. Ne m'écoutez pas.
vendredi 4 août 2017
Déploie
Tu ne t'es jamais aimé comme tu devrais.
Rustre tu t'es rendu... quand au fond tu es lumineux.
Lumière rentrée, tassée, enfouie... protégée au sein du sein.
Lumière vacillante gardée secrète, entourée de gris, de grisaille, de grésillements.
Râleur, tu laisses sortir des étincelles. Au lieu d'éclairer tu piques et tu chafouines.
Tu ronges tes sentiments pour mieux ne pas les montrer. Pour les tordre en barbelés.
Pourtant tu laisses paraître malgré toi ta grandeur manipulée. Par bribe, sans le vouloir, tu laisses entre-apercevoir, que ça brûle, que ça coince, mais que c'est là.
Au bord des yeux, des gestes, des mots, tu es beau.
C'est difficile de l'assumer, d'admettre la soeur fragilité. Prendre le risque d'être important.
Devenir amis, acteur, amant.
L'autre pourrait attendre après toi. Peut-être voler ton feu, hola !
Alors no fucking way, tu masques et pour le pire rejète en masse.
Râle, vas-y mais apaise toi. Accepte le, tu peux, tu as.
Aussi...
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Tu ne t'es jamais aimé comme tu devrais. Rustre tu t'es rendu... quand au fond tu es lumineux. Lumière rentrée, tassée, enfouie......
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Le cours du ruisseau, qui longe le lavoir, Dans son miroir anime et teinte d'un or pâle Les becs de gaz zingués surplombant ses abords...
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Accrochées par les branches traversant leurs orbites pendent dans le vent des poupées de chiffon leur masque céramique imbibés de feuillag...